Pirouz fils de Yezdeguerd

Pirouz tombe dans le fossé et est tué

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Pendant que Khouschnewaz continua d’un côté sa marche, jusqu’à ce qu’il fût établi derrière son fossé, le cœur rempli d’inquiétude, le roi Pirouz, qui avait perdu la tête, accourut de l’antre côté avec son armée, aussi rapide que le vent.

Le bruit des clairons et des timbales s’éleva dans les deux armées, l’air 8 7 devint comme de l’ébène à cause de la poussière qu’elles soulevaient et il tomba des deux côtés une telle pluie de flèches que le sang coulait dans les ruisseaux comme de l’eau.

Alors le roi Pirouz s’élança rapidement comme la poussière, avec sa massue et couvert d’un casque roumi et quand il fut arrivé près de Khouschnewaz, le chef des Turcs se retira devant lui, tourna bride et lui montra le dos. les Perses le poursuivant avec vigueur.

Pirouz poussa son destrier et s’élance avec un petit nombre d’hommes ; il mmba dans le fossé, lui et quelques-uns des grands et des lions au jour du combat, comme son frère Nersi, l’illustre Kobad et d’autres parmi les grands et les princes de haute naissance.

C’est ainsi que furent précipités sept princes, tous illustres et portant des casques d’or ; de même, parmi les grands et les hommes avides de combat, ceux qui étaient destinés à périr dans un fossé.

Khouschnewaz mit pied à terre de l’autre côté du fossé, le cœur en joie et fit tirer de ce fossé ceux qui vivaient encore et dont les trônes pleuraient le sort.

Pirouz, le roi, le chef des grands, le maître de la couronne et du trône, avait la tête et le dos brisés ; aucun des princes n’était plus en vie, excepté Kobad et cette armée et ce royaume étaient livrés au vent.

Khouschnewaz, qui avait atteint le désir de son cœur, s’élança, portant liant la tête et suivi 4 d’une armée avide de combats et livra à la destrucx tion les Iraniens et au pillage leurs bagages ; on ne distinguait plus l’aile gauche de l’aile droite ; quelques Iraniens furent emmenés prisonniers, mais combien étaient couchés dans la poussière noire par les coups des flèches !

Il ne faut pas qu’un homme qui recherche la possession du monde soit vil, car le cœur vil est le compagnon de la poussière sombre.

Telle est la manière d’aller de cette voûte qui ne s’arrête jamais, ni en face d’un sujet ni en face d’un roi ; elle ébranle ceux qu’elle a élevés elle-même, qu’ils soient insensés ou qu’ils soient les colonnes de la raison.

Personne ne reste éternellement sur cette terre ; fais que ta provision de voyage soit la dKrhousichtneuwarz peass,a le fossé,leat sonsarmuéefs’fenit. -richit de toutes les richesses des Iraniens.

On attacha aux pieds de Kobad des chaînes de fer, sans égard pour son trône et sa naissance.

Lorsque le peuple de l’Iran reçut la nouvelle de ce qui s’était passé dans . ce fossé et dans la bataille qu’avait livrée le roi Pirouz, il s’éleva du pays entier un cri de douleur sur le sort de ces princes des hommes libres et lorsque, avec le temps, ces nouvelles se furent confirmées, Balasch descendit du trône d’or, arracha les cheveux de sa tête royale et versa sur le’trône de la poussière sombre.

L’armée et les citadins de l’Iran furent remplis de douleur ; les femmes, les hommes et les enfants se lamentèrent ; tous s’arrachèrent 8.

Se DES anis. les cheveux, tous se déchirèrent les joues, tous appelèrent le roi, tous désiraient le revoir ; tous étaient assis dans le chagrin et l’affliction ; petits et grands réfléchissaient comment ils pourraient se mettre en marche du pays d’Iran et se venger qu du désert.

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021