Le troisième Touranien qui s’avança sur le champ de bataille fut Siamek, qui avait à combattre Gourazeh.
Ils tenaient tous deux leur lance à la main et poussaient des cris comme des éléphants en rut ; leur tête était remplie de colère, d’envie de combattre et du désir de la vengeance.
Ensuite ils saisirent leur lourde massue ; ils bondissaient connue des lions courageux, ils se frappaient l’un l’autre sur la tête ; leur langue se fendait de soif ; ils se serraient de près dans ce combat acharné.
Ils mirent pied à terre et s’altaquèrent de nouveau ; ils firent voler la poussière de la lutte.
Gourazeh saisit Siamek comme un lion et rapide comme le vent, le renversa sous lui ; il le jeta sur le sol si violemment que ses os furent brisés et qu’il rendit’l’âme à l’instant.
Alors Gourazeh l’attache sur son cheval et se remit en selle, semblable à Aderguschasp ; il emmena le cheval de Siamek et monta au haut de la colline comme un homme ivre, son drapeau fortuné en main, marchant fièrement et plein de joie, car il avait tué son ennemi.
Il descendit de cheval et invoqua les bénédictions de Dieu le dispensateur de la justice sur la fortune du roi de la terre.
Dernière mise à jour : 7 sept. 2021