Iskender

Iskender épouse Rouschenek

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Iskender appela auprès de lui sa mère, qui était à Ammourieh, et, à son arrivée, il lui répéta les paroles de ’Dara ,1 ajoutant :

Va auprès de Dilataï et porte-lui avec douceur de nouvelles paroles ; vois Bouschenek dans l’appartement des femmes et quand tu l’auras aperçue, offre-lui mille bénédic-

’tions de ma part ; présente-lui des colliers, des bracelets, des boucles d’oreilles et une couronne ornée de pierreries dignes d’un roi ; amène-lui cent chameaux chargés de tapis et dix portant des brocarts d’or de Roum ; tire du trésor trente mille pièces d’or et place-les dans des caisses pour offrande ; emmène trois cents jeunes filles roumies, et, s’il le faut, un plus grand nombre ; mets dans la main de chacune une coupe, comme c’est la couturne pour les belles servantes d’une reine.

Prends w toi-même des esclaves pour la route et n’abandonne on rien les coutumes et la pompe des rois»

Mannose. 4 La mère du roi partit avec dix savants aux paroles douces pour interprètes.

Lorsqu’elle arriva près de la ville d’lspahan, beaucoup de grands vinrent à sa rencontre et Dilaraî et sa cour sortirent du palais pour la recevoir solennellement.

Ils répandirent’sous le vestibule tant d’or que l’argent parut vil aux yeux des hommes ; ensuite ils s’assirent dans la salle d’audience avec les conseillers de la reine et tous les grands s’y rassemblèrent.

Dilaraï prépara une telle corbeille de mariée que les marchés dans le mande entier en furent. en émoi ; les chameaux formaient une amasse, pressée et.entrelacée sur plusieurs larsangs, avec leur charge de vaisselle d’or et d’argent, d’ornements et ’étoffes pour robes, pour tapis, pour tentures et pour cadeaux.

Il y avait des chevaux arabes aux brides d’or, des épées indiennes aux fourreaux d’or, des cottes de mailles, des casques, des caparaçons, des masses d’armes en or, de lourdes massues, des habillements tout faits et des étoiles en pièces en tel nombre que le monde n’en avait jamais vu davantage.

On appela des esclaves du palais, on prépara quarante litières d’or ; Rouschenek se plaça gaiement dans une litière surmontée d’un parasol et entourée d’esclaves.

Sur toute la distance, depuis le palais de Dilarai jusqu’à michemin, on ne voyait que joyaux et brocarts, que chevaux et casques ; lorsqu’elle s’approcha de la ville d’lsthakhr, tout ce qu’il y’avait d’illustre vint à sa rencontre ; la

Sa pas BOIS. ville était toute parée, toutes les lèvres souriaient, tous les cœurs battaient.

On versait de l’argent sur son parasol de brocart, on répandait dessus du musc pur.

Lorsque cette lune fut entrée dans l’appartement des femmes du roi, Iskender la considéra longtemps, il regarda sa taille élancée et ce beau visage ; on aurait dit que l’intelligence s’était plu à l’a former.

La mère du roi la plaça sur un trône d’or et Iskender versa sur elle toute son âme et resta auprès d’elle pendant sept jours, en lui parlant de toute chose, grande et petite.

Il l’observe attentivement et ne vit en elle que grandeur et douceur, intelligence, pudeur et convenance et son cœur lui accorda amour et attachement.

On lui apporta du pays d’Iran beaucoup de présents en or et en joyaux dignes d’une reine ; toutes les villes de l’Iran, du Touran et de la Chine la saluèrent comme reine ; sur toute la terre on ne voyait que ustice et partout les déserts . se peuplèrent.

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021