Bahram Gour

Bahram revient dans le pays d'Iran

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Quand le temple du feu fut prêt, ainsi que le lieu pour le Naurouz et la fête de Sedeh.

Bahram se

Dirigea vers Aderabadgan, lui, les grands et les nobles.

Ils se placèrent devant le feu pour faire les prières et tous les Mobeds y assistèrent les mains croisées sur la poitrine.

Le roi fit des largesses aux servants du temple, partit de ce lieu et se rendit avec pompe à la ville d’Istakhr, qui faisait la gloire des rois des rois.

Il tira de sacs en peau de buffle qu’on portait devant lui sur des éléphants onze cent soixante kinthar tant d’argent que d’or, de la monnaie que les Mobeds du Fers appelaient en pehlewi des peïdawesi et les jeta à la foule ; il fit apporter aussi des cuirs musqués, les fit étendre, et, dans sa joie, versa dessus de l’argent.

Quand il trouvait sur sa route un pont en ruine, quand ses employés lui indiquaient un. caravansérail délabré, il les faisait rétablir aux frais du trésor et n’impose à personne des corvées pour cela.

Quiconque était pauvre dans le monde, ou gagnait péniblement son pain par son travail, reçut quelques dirhems, car il n’était jamais las de donner ; il fit peser dans de grandes balances de l’argent pour les veuves et les orphelins ; il distribua tout un trésor aux vieillards qui ne pouvaient plus travailler et dont les jours de combat étaient passés, aux hommes de noble naissance dont les riches ne faisaient pas de cas et à ceux qui venaient de loin et cachaient leur pauvreté ; enfin en tout lieu il observa quel bien il pouvait y faire.

Il abandonna tout le butin à son armée et il ne lui vint pas la pensée d’amasser un trésor.

Il ordonna à un Mobed à la foi pure de faire apporter la couronne du Khakan de la Chine ; ou détacha les pierreries dont elle était incrustée et l’on orna les murs du temple du feu et le trône d’Ader avec cetor et avec ces pierreries.

De là il se rendit à Thisifoun, où Nersi et ses conseillers résidaient.

Tous les grands, les chefs et les gouverneurs de l’Iran vinrent à sa rencontre.

Lorsque Nersi vit la tête et la couronne du roi, son drapeau qui réjouissait les cœurs et cette grande armée, les grands et le Mobed qui portait haut la tête mirent pied à terre et saluèrent le roi.

Bahram lui ordonna de remonter à cheval et prit sa main dans la sienne ; il entra au palais, monta sur le trône d’or et les grands se présentèrent avec des qfi’rahdes de joyaux.

Il distribua tout un trésor aux nécessiteux et l’on ouvrit la porte étroite de la prison.

Le monde était plein d’allégresse et de justice, le’cœur des affligés fut libre de soucis ; le roi écartait de tous les pays les chagrins et les peines et donna aux grands une fête ; quiconque y accourut reçut une robe d’honneur digne d’un grand.

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021